Ségolène Royale, actuelle ministre de l’écologie et des
énergies, a annoncé il y a quelques jours que tous les nouveaux bâtiments
publics et subventionnés devront être à énergie positive. Face à ce nouvel
engagement et la récente publication par deux ONG d’un baromètre qui estime les
chances de réalisation des différents objectifs de la loi sur la transition
énergétique à 20%, il convient de s’interroger sur la faisabilité de la tâche
telle qu’elle est prévu.
Plus de bâtiments à énergie positive
Tous les nouveaux bâtiments
publics qui sortiront de terre devraient à l’avenir être à énergie positive.
Cet engagement contenu dans le projet de loi de transition énergétique mené par
Ségolène Royal pourrait par la suite s’étendre au marché privé d’ici quelques
temps. Pour rappel, les bâtiments à énergie positive sont les constructions qui
produisent davantage d’énergie qu’ils en consomment. Pour cela, une attention
toute particulière est portée à leur consommation, leur isolation ou même leur
orientation par rapport au soleil. Ils se voient aussi installer des sources
productrices d’énergie telles que des panneaux photovoltaïques ou des
éoliennes. Aujourd’hui, seuls 300 bâtiments de ce type ont été comptabilisés en
France par l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise d’Énergie.
Des objectifs irréalisables ?
Depuis l’annonce du projet de loi sur la transition
énergétique se pose la question de la faisabilité. Les chiffres annoncés
sont-ils atteignables en l’état actuel et ne sont-ils pas trop ambitieux ?
Par l’application de cette loi, la ministre de l’écologie et de l’énergie
annonce son intention de réduire de 30% les émissions à effet de serre avant
2030 et faire passer la part des énergies renouvelables utilisées dans le mix
énergétique de 3% à 32%. Le recours au nucléaire devrait quant à lui être
abaissé à 50% (contre 75% actuellement) et la consommation finale d’énergie
devrait être divisé par 2 d’ici 2050.
Le « transitiomètre » à plat
Deux ONG (Le Cler-réseau et Réseau Action Climat) ont fait
développer par Ecofys un outil de mesure permettant d’évaluer les chances de
réussite des différents projets que contient cette loi sur la transition
énergétique. Déclaré comme « déconnecté des demandes des ONG », cet
instrument se baserait uniquement sur des analyse factuelles et ce qu’il en
ressort n’est pas très encourageant. Le taux de réussite du projet de baisse
des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 est de 12%. Il est de 10% pour
la réduction de la part du nucléaire et seule l’augmentation de la part des
énergies renouvelables est évaluée à plus de 50%, ce qui reste tout de même
faible.
Bonjour,
RépondreSupprimerDans le cadre de notre activité de relations presses, nous sommes amenés à vous envoyer régulièrement des communiqués de presse, des propositions d'articles ou de partenariat.
Pour éviter de vous submerger d'e-mails, nous vous remercions de prendre 2 minutes pour définir les catégories dans lesquels vous seriez susceptible d'accepter des propositions de notre part.
Le formulaire est ici : http://goo.gl/forms/riH09x7rdA
Notre base de contacts médias sera régulièrement à jour (tous les 3 mois) et proposée uniquement en location auprès de nos partenaires et clients.
Vous remerciant par avance de votre collaboration.
Bien cordialement
Rina - Mon Habitat Web
http://www.mon-habitat-web.com/