lundi 3 mars 2014

Comprendre l'inertie thermique

Les deux articles précédents vous présentaient ce qu'étaient la capacité, l'effusivité et la diffusivité des matériaux. Ces trois caractéristiques vont permettre de calculer l'inertie thermique d'un matériau, et de déterminer ainsi le confort qu'il offrira aux habitants d'une construction.

L'inertie thermique, de quoi s'agit-il exactement ?

Elle combine toutes les caractéristiques évoquées précédemment parce qu'il s'agit de déterminer avec exactitude la capacité qu'à une construction à stocker la chaleur et la restituer en fonction des variations thermiques intérieures et extérieures.

Il ne s'agit pas de disposer de la meilleure inertie possible dans un bâtiment puisqu'il faut l'optimiser en fonction des besoins et de l'utilisation de la construction.

Une forte inertie thermique est-elle forcément bonne ?

On pourrait croire qu'une forte inertie est le meilleur compromis ... Mais pas forcément ! La très bonne inertie d'un bâtiment lui permettra de garder la chaleur lors des saisons froides mais elle sera cependant plus lente à se réchauffer ou - au contraire - se refroidir.

Pour bénéficier d'une inertie en fonction des besoins, il faut donc l'optimiser !
Selon les pièces et le type de bâtiment, l'inertie visée sera différente. Par exemple, des bureaux, chauffés la journée, n'ont pas besoin de garder la chaleur durant la nuit mais devront se chauffer rapidement à l'arrivée des salariés. A l'inverse, une maison devra conservée la chaleur plus longtemps ...

Vous souhaitez savoir quelle inertie est la plus adaptée à vos besoins ? Pour cela, n'hésitez pas à nous contacter !

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